
Silencieux depuis 1963, les cadereaux se réveillent de nouveau avec une violence inouïe le matin du 3 octobre 1988.
Un orage extrêmement intense, libère en effet près de 400 mm de pluies en quelques heures sur le plateau des Garrigues.
Le centre-ville est alors traversé par de vrais torrents.
Le soir, la France, abasourdie, découvre au journal télévisé, les images de ces enchevêtrements de voitures, de flots tumultueux qui emportent tout sur leur passage.
Il n’y a eu que 9 victimes, mais une rumeur infondée, qui perdure encore aujourd’hui, parlera de plusieurs dizaines.
Depuis cette période, la ville, et aujourd’hui la Métropole, entreprennent des travaux colossaux pour réduire l’aléa sur la ville.
Ils sont accompagnés d’actions de sensibilisation et de développement de la culture du risque parmi la population (poses de repères de crues, interventions scolaires, actions de réduction de la vulnérabilité des bâtiments privés et publics…).
Les Cat’Nat’
La Catastrophe de Nîmes est le premier évènement majeur pour lequel le régime
d’indemnisation des victimes de catastrophes naturelles va être mis à l’épreuve.
Institué en 1982 à l’initiative d’Haroun Tazieff, alors délégué aux risques majeurs auprès
du gouvernement, ce système, baptisé Cat’Nat’ dans le jargon des assureurs,
est basé sur la solidarité entre les assurés, qu’ils soient exposés à un risque naturel ou non.

Photo Georges Mathon.

(photo Georges Mathon) et aujourd’hui (photo Jean-Marc Décombe).
Photo Georges Mathon.

…Enchevêtrement de voitures à l’angle de la rue de la Madeleine et de la rue de l’Etoile
(photo Georges Mathon) en 1988 et aujourd’hui.
Photo Jean-Marc Décombe.
